Pour sa troisième édition, le baromètre Velux de l’Habitat sain a établi une corrélation entre le mal-logement et les risques sanitaires. A partir des données de plusieurs sources européennes dont l’agence de conseil, Ecofys basée à Berlin, l’Institut allemand de Physique du Bâtiment Fraunhofer, l’agence de conseil danoise Copenhagen, ainsi que sur les deux précédentes éditions du baromètre de l’Habitat Sain, l’industriel français révèle que les personnes en situation de précarité énergétique seraient deux fois plus nombreuses à souffrir de problèmes de santé. L’étude fait ressortir les pathologies liées aux affections respiratoires. Chez les propriétaires et locataires exposés à de l’humidité ou à de la moisissure, le risque d’asthme serait 40% plus élevé. Selon Velux, l’habitat individuel représente plus de la moitié des logements concernés par des problèmes d’humidité.
Le mal-logement impacte plus globalement les finances des Etats européens. Le coût direct et indirect des seules affections respiratoires s’élève à 82 milliards d’euros par an : 42 milliards pour les traitements liés à ces maladies et 40 milliards dus aux arrêts de travail et aux pertes de productivité consécutifs aux maladies. Les auteurs de l’étude estime qu’il suffirait de rénover 2% de l’habitat européen par an pour diminuer de moitié le nombre de logements humides à l’horizon 2050.
Le groupe Velux s’engage depuis plusieurs années en faveur de la qualité de l’air intérieur. Dernièrement, l’industriel a dévoilé Velux active, une nouvelle gamme de fenêtre intelligente qui s’ouvre automatiquement lorsque le taux d’humidité ou de CO2 est trop élevé dans la pièce.