Un "redressement significatif". Ce sont les termes employés par le cabinet Altarès à propos du nombre de défaillances d'entreprises déplorées dans le BTP en 2016. Celui-ci a en effet chuté de 12,7% (à 15 762). Cette baisse bénéficie à tous les segments d'activité. Le second oeuvre, qui concentre près de la moitié des défaillances du secteur, chute de 15,8%, le gros œuvre de 12,5% et les travaux publics de 12,3%. L'année dernière, malgré tout, deux PME du secteur ont mordu la poussière du fait de la conjoncture : Oger international (ingénierie de la construction, 461 salariés, 103,5 millions d'euros de chiffre d'affaires, procédure de sauvegarde) et Bancel (maçonnerie, 433 salariés, 56,5 millions d'euros de CA, redressement judiciaire).
2016 a été marquée par un très bon quatrième trimestre, qui a vu le nombre de défaillances chuter de 16,9% dans le BTP, et de 12,2% tous secteurs confondus. C'est "le meilleur quatrième trimestre depuis 2007, commente Altarès. En 2016, le plancher des 60 000 défaillances annuelles s’effondre enfin (57 844) pour la première fois depuis le printemps 2009."