Proche de Paris, Orléans a été le réceptacle de nombreuses entreprises délocalisées de la région parisienne depuis les années soixante. A ce titre, l’agglomération a également accueilli de grands projets industriels étrangers, américains et japonais. « Mais les grandes implantations internationales sont devenues très rares, estime Olivier de Brabois, directeur d’Orléans Technopole Développement, nous misons désormais davantage sur le tissu existant. »
Avec un tissu industriel diversifié, Orléans a échappé aux crises majeures, ce qui explique un taux de chômage enviable de 7 %. Le développement du pôle de compétitivité « cosmétiques » ou d’entreprises comme Vergnet, Deret ou Comap manifeste un certain renouveau industriel. C’est vrai aussi pour le tertiaire avec des programmes importants à la Râpe, au Moulin à Olivet, Sonis, aux Groues et surtout dans les zones périphériques. Riche d’espaces, l’agglomération ouvre de nouvelles zones d’activités, notamment à Saran où le conseil général va investir lourdement, et où l’AgglO lance sa nouvelle frontière délimitée par l’arrivée de l’A19 et qui doit attirer les activités logistiques.
Avec l’ouverture de nouveaux espaces, le développement économique reste probable. Seules inquiétudes : les infrastructures et le problème d’image. Orléans peine encore à attirer des cadres, en particulier de la région parisienne : il manque ainsi 300 informaticiens dans les entreprises locales.