«En avril, nous avons reçu à Océanis plus de visiteurs qu’au cours des deux années précédentes ! Nos deux premiers bâtiments constituent la seule offre tertiaire de la petite couronne nancéienne et nos propres locaux démontrent que nous savons construire en basse consommation au prix du marché », se réjouit François Pélissier, fondateur d’Ecologgia.
Façades préfabriquées
La jeune entreprise a installé à la mi-février 35 de ses 140 salariés sur 3 000 m dans le premier plot du « village de PME », en construction sur la ZAC Saint-Jacques. Fonctionnels, lumineux et à l’acoustique excellente, les locaux témoignent de l’ambition du promoteur, qui veut proposer à terme 70 000 m de bureaux dans le premier Ecoparc du Grand Est et du savoir-faire de CME, sa filiale de maîtrise d’œuvre spécialisée dans les bâtiments à basse consommation.
Avec 50 salariés dans la préfabrication et la pose d’éléments constructifs en bois, l’usine vosgienne du groupe a fabriqué et monté les façades.
« L’assemblage en atelier permet un montage très rapide : pour le troisième plot d’Océanis, trois compagnons et un grutier sont parvenus à monter un niveau de 500 m en quatre jours ! », souligne Philippe Weitling, associé et directeur général d’Ecologgia. Le groupe pourrait améliorer ces performances grâce à la création fin 2010 de la société sœur Techniwood à Rumilly (Haute-Savoie). L’investissement de 20 millions d’euros doit permettre de produire, dès septembre, des panneaux dénommés Panobloc intégrant l’isolation en murs, en planchers et en plafonds.
Construction écologique
Fondé en janvier 2008, Ecologgia entendait fédérer trois métiers (promotion, conception et construction) et devenir en cinq ans leader de la construction écologique du Grand Est de la France.
A mi-parcours, le pari paraît bien engagé. Le groupe a annoncé au 1 janvier 2011 un chiffre d’affaires de 21,5 millions et prévoit à moyen terme 36 millions d’euros également répartis entre ses branches (promotion, conception-maîtrise d’œuvre et construction-énergie).