« Moins de 10 % des portes sectionnelles (entrepôts, parkings, garages...) installées en France sont fabriquées dans l'Hexagone », explique Paul Esnault, qui décide de devenir le premier Français à proposer une porte « incassable, et laissant passer la lumière ». Après seize mois de recherche, l'obtention d'un brevet et d'une aide de l'Agence nationale de valorisation de la recherche (Anvar), Ecila voit le jour en 1996. Deux ans plus tard, elle reçoit le trophée aquitain « Espoir de l'économie locale ». Pour se faire connaître, Paul Esnault a embauché un commercial pour le Grand Sud-Ouest. Première cible : les architectes, jugés excellents prescripteurs. Après ses rendez-vous, le commercial laisse une cassette vidéo présentant le produit. « Fin 1998, nous aurons même un CD-ROM. » Autre cible : les revendeurs-installateurs. « C'est par eux que passera le développement d'Ecila, car ils ont leurs marques attitrées. » Dernier créneau : les collectivités. « Nous répondons systématiquement à tous les appels d'offres locaux. »
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Paul Esnault, P-DG d'Ecila (conception, construction et pose de portes sectionnelles), à Montardon dans les Pyrénées-Atlantiques. CA 1998 : 3 millions. Effectifs : 9 salariés, bientôt 11.
