Très peu dense, l’agglomération offre encore de nombreux espaces urbanisables. Bloqué en partie au sud de la Loire pour des raisons d’inondabilité, le développement urbain, mais aussi économique, se fera d’abord au nord. L’arrivée de l’A19 en 2009 ne fera d’ailleurs que renforcer cette attractivité nord. « C’est là que se trouvent les réserves, estime René Margueritte, directeur de l’agence d’urbanisme, avec des taches urbaines qu’il faut effacer et densifier sans favoriser l’étalement urbain. »
Sur la vingtaine de ZAC créées, une bonne partie concerne des espaces à l’est ou au nord-ouest de l’agglomération. C’est vrai à Saint-Jean-de-Braye avec le « Grand Hameau » mais plus encore à Saran, Ingré, Orléans. Dans les quartiers nord-est orléanais, près de 75 ha doivent être urbanisés d’ici à 15 ans avec 6 000 habitants prévus, tandis qu’à la Râpe le tram a permis de réurbaniser un quartier avec 30 000 m2 de bureaux et près de 400 logements. Dans le nord-ouest, les anciens sites militaires Sonis et surtout des Groues donneront lieu à de vastes aménagements. Les perspectives sont également immenses au nord, où le conseil général veut urbaniser l’ancien aérodrome et les « portes du Loiret » pour y créer activités, complexe automobile et plusieurs centaines de logements.