Désistements en chaîne pour la construction du pont de Messine

Alors que Vinci se serait désengagé du projet, le consortium de groupes de travaux publics conduit par l'allemand Strabag et qui réunit le groupe français Bouygues et l'espagnol Dragados s'est complètement retiré de la course pour la construction du plus grand pont suspendu au monde.

L’information a été rapporté vendredi par le quotidien Il Sole 24 Ore et aucun porte-parole n'était joignable au sein de la société publique concessionnaire du projet, Stretto di Messina, pour commenter ces informations.

Le journal affirme par ailleurs que le groupe français Vinci s'est désengagé d'un autre consortium en lice pour ce chantier pharanonique, celui conduit par le groupe italien de BTP Impregilo.

Trois offres avaient été retenues par la société concessionnaire fin 2004 pour être mises en concurrence, la troisième étant celle pilotée par l'italien Astaldi.

Ces désistements pourraient décider Stretto di Messina à repousser d'un mois la date limite pour la présentation des offres, initialement fixée au 20 avril.

"Une décision définitive sera prise d'ici deux à trois jours", a dit Pietro Lunardi, ministre des Infrastructures, au quotidien.

Le pont sur le détroit de Messine est un chantier d'un coût total d'environ 6 milliards d'euros qui permettra de relier la Sicile et la péninsule et qui devait débuter début 2006, selon la société concessionnaire.

Une fois terminé, en principe en 2012, cet ouvrage sera le plus grand pont suspendu au monde avec une portée centrale de 3.360 mètres, à 64 mètres au-dessus de la mer, pour une longueur totale de 3.690 mètres.

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires