Descours&Cabaud poursuit sa croissance externe

Quincaillerie du bâtiment-Fournitures industrielles -

Dans un contexte de crise du bâtiment et de déflation sur les produits métallurgiques, les ventes de Descours&Cabaud ont reculé en 2013 mais sa performance économique reste intacte. Le groupe entend donc poursuivre sa stratégie de croissance externe.

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Pierre de Limairac, président directeur général du groupe Descours&Cabaud

En présentant ses résultats annuels 2013 à la presse locale début juillet, le groupe Descours&Cabaud n’a pas caché les difficultés des marchés sur lesquels il est leader : le bâtiment et la fourniture industrielle. Alors que ses ventes avaient résisté en 2011 et 2012, elles se sont affichées en recul l’an passé, notablement en France –son principal marché-.

Lourdement impacté par la baisse durable des prix de l’acier et la crise de la construction, Descours&Cabaud compte sur le développement des segments liés à la rénovation des bâtiments, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et les EPI pour compenser ses difficultés. Le groupe bénéficie également de sa stratégie de diversification vers les métiers de l’eau. Son enseigne Hydralians affiche ainsi un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros et Descours&Cabaud a annoncé une nouvelle acquisition dans le secteur.

La rénovation, l'accessibilité, les EPI et la gestion de l'eau

La société Irrigaronne, (CA de 24M€ pour 85 salariés) a en effet rejoint le groupe en juin. Spécialisée sur les solutions de gestion de l’eau pour les jardins, les espaces verts et l’irrigation agricole, l’entreprise située à côté d’Agen dans le Lot et Garonne dispose de 8 agences à Boué (47),  Aix-en-Provence (13), Villenave d’Ornon (33), Vaulx-en-Velin(69), Ghisonaccia (20), Pontault-Combault (77), Lespinasse (31) et  Portes les Valence (26).

Le distributeur a également travaillé sur sa productivité (centralisation des outils logistiques, fermeture de deux filiales, départs non renouvelés de plus de 400 personnes) et peut afficher un résultat courant avant impôts  à 62,2M€ en hausse de 2,8% par rapport à 2012.

Pour 2014, Pierre de Limairac, Pdg du groupe, s’est voulu confiant, annonçant que les «résultats à fin juin étaient encourageants». Le groupe entend donc poursuivre sa stratégie de croissance externe, d’autant que son ratio d’endettement ne dépasse pas les 35%.

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