Digicodes, portiers, interphones, vidéophones, les systèmes de lutte contre l'intrusion dans les immeubles résidentiels sont largement répandus. Associés aux protections mécaniques telles que les portes d'entrée d'immeuble en acier équipées de ventouses électromagnétiques d'une puissance de 300 ou 500 kg, ils représentaient déjà une progression importante dans la protection des accès. Les évolutions portent sur la gestion des occupants, liée à l'emploi des outils d'appel. La laison de ces plaques de rue permet notamment, à l'aide d'outils de communication comme un modem, un routeur radio, voire Internet, de gérer les différentes affectations de logements et les modifications d'affichage sur les écrans d'appel à cristaux liquides. Intérêt pour les sociétés d'HLM : rapatrier les informations sur un seul site.
En outre, les portiers connectés sur interphones subissent la concurrence de ceux connectés sur le réseau téléphonique. Si l'occupant se voyait, dans le cas d'une telle installation, libéré d'un appareil dans son logement, et le maître d'ouvrage soulagé d'une dépense de câblage, le revers de la médaille était la facturation d'une unité à chaque appel. Sur la base de la platine électronique développée il y a deux ans par la société Doortel, Dièse Télécom lance une version d'équipement connectée sur le réseau téléphonique des immeubles et qui n'occasionne pas de facturation des appels. Ce réseau repose cependant sur un câblage spécifique en colonne technique. Il est aussi possible de relier la prise de vue vidéo du hall d'accueil sur le poste de télévision de l'appartement : l'image est retransmise dans une incrustation.
Les premières expériences de contrôle d'accès en résidentiel débouchent sur l'évolution vers des systèmes capables d'accepter tous les standards de communication : un bus assure les liaisons. Ce qui présente l'avantage d'améliorer les installations des sites anciens sans difficultés techniques, d'intégrer des systèmes aussi différents que des digicodes ou des clés sans contact, et d'ouvrir le système au secteur tertiaire.