Des mesures de chômage partiel envisagées chez Legrand

Á son tour, le numéro un mondial de l'appareillage électrique est victime de la crise dans le Bâtiment.

Les 27 et 30 mars dernier, l'entreprise Legrand, numéro un mondial de l'appareillage électrique, avait dû fermer en imposant à ses salariés la prise de deux jours de RTT annuelle ; une décision inédite chez l'industriel. Cette fois-ci, la direction pourrait durcir le ton. Selon une source interne, les ateliers de production et les services connexes (maintenance et outillage) devraient recourir à trois jours chômés mensuels dès début mai. À partir de juin, la mesure se généraliserait à toutes les directions fonctionnelles et aux autres services à raison d'un jour par mois. L'an dernier, si le chiffre d'affaires consolidé avait affiché une hausse de 1,8 % (à 4,202 milliards d'euros), les ventes ont pourtant dévissé dès le quatrième trimestre (-6,3 % au global et -5,4 % sur le marché français). Au premier trimestre 2009, l'activité en volume et en valeur se serait encore contractée d'après un porte-parole du constructeur. Le 11 février, lors de l'annonce des résultats 2008 du groupe, le Pdg Gilles Schnepp avait d'ailleurs indiqué que Legrand allait « doubler le rythme annuel de son programme de réduction des coûts, le portant de 23 M€ à 48 M€ ».

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