La filière travaux continue d’attirer la plupart des jeunes diplômés. Les stages et l’alternance sont alors le meilleur tremplin pour décrocher un job de chef de chantier ou de conducteur de travaux. « Ce qu’apprécient nos salariés à ces postes, c’est d’être confrontés à des problématiques inattendues, explique Franck Singerlé, responsable recrutement chez Colas. L’autonomie, la réactivité et l’inventivité sont indispensables. » D’autant plus qu’avec l’accroissement de la taille des chantiers et la nature des montages (conception-réalisation, partenariat public-privé…), la fonction conduite de travaux est devenue plus complexe. Dans ce secteur, les entreprises intègrent des ingénieurs, mais aussi des titulaires d’un bac 2 (DUT génie civil, BTS bâtiment…) ou d’une licence professionnelle. Les perspectives d’évolution sont assez ouvertes. « Un chef de chantier peut devenir conducteur de travaux s’il a l’expérience et la polyvalence nécessaires, et un conducteur de travaux peut finir par gérer un centre de profit ou une agence », rappelle Franck Singerlé.



