Le spécialiste de la porte d’entrée Bel’m fait partie des 168 sociétés, tous secteurs d’activité confondus, retenues par le ministère du Développement durable pour une expérimentation sur l’affichage environnemental. Pour Bel’m, c’est l’occasion d’affirmer la responsabilité sociale et environnementale de la marque. Avec l’appui du CSTB, l’industriel a défini dès 2010 huit critères d’analyse de cycle de vie (ACV), répartis en trois familles : la fabrication (ressources et origines, consommation d’énergie, réchauffement climatique, toxicité) ; l’usage (déperdition thermique, étanchéité de l’air, affaiblissement acoustique) ; la fin de vie (recyclage). « La phase la plus importante est celle de l’usage, qui pèse pour 55 % dans la note finale du produit : une porte d’entrée étant installée en moyenne pour 30 à 35 ans, ne compter que les rejets de CO2 nécessaires à sa fabrication et son transport n’aurait pas de sens », détaille François Guérin, directeur général de la société. Bel’m a choisi de présenter les résultats de son évaluation sous la forme d’une échelle de couleurs, popularisée sur les produits électro-ménagers. Le système permet de comparer modèles et matériaux : l’aluminium est globalement bien positionné, mais certains produits bois obtiennent d’excellentes performances, et avec l’avantage de la recyclabilité. Plus lisible qu’une FDES, l’étiquette est un guide apprécié des consommateurs : « L’affichage environnemental est un argument supplémentaire pour nos clients particuliers ou architectes, indique François Guérin. En interne, c’est devenu un véritable outil de conception pour les nouvelles gammes en nous donnant des indicateurs objectifs de progression. » Il y a 18 mois, Bel’m a ainsi abandonné le thermolaquage sous chrome pour limiter la toxicité de ses produits, et cherche désormais à éliminer tout rejet liquide durant cette étape de thermolaquage.
