Ce n’est pas une surprise. Le BTP concentre, à lui seul 14,2 % des demandes d’activité partielle motivées par l’arrêt des chantiers causé par l’épidémie de Covid-19, et emploie 13,7 % des salariés concernés au total. C’est ce qui ressort de données publiées le 7 avril par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).
Plus de 850 000 salariés de la construction au chômage partiel
La construction fait ainsi partie, aux côtés du commerce et de la réparation des automobiles (22,5%), de l’hébergement et de la restauration (14,7 %),ainsi que des services spécialisés, scientifiques et techniques (12,9 %), des quatre secteurs qui regroupent 64% des demandes, 58% des effectifs concernés, et 60% des heures chômées demandées depuis le 1er mars.
Quelque 98 175 requêtes ont ainsi été formées par des entreprises du BTP depuis cette date, pour 856 243 salariés concernés.
Tous secteurs confondus, les deux régions ayant reçu le plus de demandes d’activité partielle sont l’Ile-de-France (20,2%) et Auvergne-Rhône-Alpes (13,1%). Elles cumulent, à elles seules, 33% des demandes, 36% des effectifs concernés et 35% des heures demandées. En outre, 59 % des travailleurs faisant l’objet d’une demande d’activité partielle travaillent dans des établissements de moins de 50 salariés.
Les données de la Dares ne disent rien, en revanche, du sort réservé à ces requêtes.