Construction : une mauvaise orientation

La baisse des mises en chantier des logements collectifs, la hausse des logements individuels, la stabilisation à un niveau bas des locaux non résidentiels, la mauvaise orientation des travaux publics caractérisent l'année 1996 selon les dernières statistiques publiées par la Cera.

Construction neuve

Logement : mauvaise orientation 1996 après une année 1995 en fort recul. Reprise du secteur individuel soutenu par le prêt à taux zéro. Recul, fin décembre, de 2,7 % des logements commencés avec 29 756 logements, hausse de 1,2 % des logements autorisés avec 35 733 logements. Forte régression du logement collectif ( - 9,2 %) comme en 1995. Croissance sensible, en revanche, du logement individuel pur ( + 11,5 %) qui tire tout le secteur individuel, en hausse de 4,3 %.

Forte disparité départementale avec stabilisation à un bas niveau de l'Ain, fortes diminutions en Ardèche, Isère et dans le Rhône, ainsi qu'en Haute-Savoie à un moindre niveau. Augmentation des mises en chantier de logements dans la Drôme, la Loire et la Savoie.

Forte diminution des « prêts locatifs aidés » ( - 37,1 %), qui représentent 17 % des mises en chantier contre 26 % en 1995.

Locaux : stabilisation des mises en chantier de locaux non résidentiels à + 0,7 % pour 2 656 490 m2. Situation cependant disparate selon les secteurs, avec une augmentation dans le stockage, l'artisanat/ industrie (25 % du total des mises en chantier en 1996) et les commerces, et une régression dans tous les autres secteurs. Situation départementale également disparate, avec une quasi-stagnation en Isère, une baisse dans l'Ain et le Rhône, une croissance légère en Savoie et Haute-Savoie, et une forte augmentation en Drôme et en Ardèche.

Travaux publics

Nouveau recul constaté de l'activité.

Matériaux de construction

Baisse parallèle à la baisse d'activité de la construction neuve du BTP. Diminution importante de 11 % sur les onze premiers mois de 1996 pour le béton prêt à l'emploi. Livraisons de ciment en repli de 3,3 % sur les onze premiers mois et de 3,8 % sur douze mois glissants.

GRAPHIQUE : Eolution en nombre des logements résidentiels et non-résidentiels sur 12 mois - Les logements autorisés, tirés par l'individuel, augmentent de 1,2 %, après un recul de 15 % enregistré en 1995 par rapport à 1994.

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