La quasi-totalité des filiales de maisons individuelles du groupe alsacien Cocoon (ex-Caapaction), numéro 2 de la construction de maisons individuelles en France, ont été placées en redressement judiciaire, a-t-on appris jeudi 13 décembre 2001 auprès du PDG Joseph Scavetta.
Par ailleurs, "depuis le 9 novembre, Cocoon est en redressement judiciaire, par extension du redressement judiciaire", prononcé le 25 octobre dernier, de sa filiale régionale PHT (Toulouse), a expliqué le PDG du groupe basé à Strasbourg, lors d'une conférence de presse téléphonique.
Mercredi 12 décembre 2001, "le tribunal de Toulouse a étendu encore ce redressement aux autres filiales maisons individuelles" de Cocoon, a poursuivi M. Scavetta, à l'exception de Maisons Clio Montpellier, cédée à son dirigeant.
Il a notamment expliqué cette situation par l'échec de négociations bancaires, tout en reconnaissant "deux erreurs importantes: l'achat de PHT et de Bâtirev (Lyon)".
M. Scavetta, qui penche pour une "reprise extérieure" du groupe, "préfère de loin qu'il y ait peu de repreneurs, voire un seul pour l'ensemble de nos structures maisons individuelles".
Outre PHT et Bâtirev, Cocoon possède six autres filiales de construction de maisons individuelles en France: Maisons Georges Beaumont (Lorraine), Les Demeures océanes (Charentes-Maritime), Les maisons Clio (Languedoc-Roussillon), Stylgit (Alsace), les Demeures de la Côte d'Argent (Aquitaine) et Pavillon moderne (Ile-de-France).
Le groupe Cocoon possède aussi un pôle de promotion immobilière.
Quelque 85 emplois, sur environ 500 salariés du groupe, ont été supprimés.