En 2013, selon les industriels, 1 418 000 chauffe-eau électriques ont été vendus en France. Cependant, à la fin du mois de septembre 2014, les ventes étaient en recul de 7 % par rapport à la même période de l’année précédente. S’ajoutant à la crise éco- nomique, l’effet RT 2012 commence à se faire sentir : la nouvelle réglementation thermique exige une consommation d’énergie primaire moyenne de 50 kWh par m2 et par an, dont 5 % au moins en énergie renouvelable : exit le chauffe-eau électrique dans la maison individuelle neuve, adieu les grosses rénovations !
Concernant le poids des différentes techniques, si l’entrée de gamme, représentée par les chauffe-eau blindés, en constitue la plus grosse part, le marché se structurerait différemment selon le réseau de dis- tribution : dans le négoce, les chauffe-eau à stétatite (milieu de gamme) seraient peu présents, tandis que le haut de gamme se situerait à 30 %. En grandes surfaces de bricolage, l’entrée et le milieu de gamme sont majoritaires.
Trois industriels se partagent le marché : Atlantic, Ariston Thermo Group et, loin derrière, De Dietrich. Ces trois groupes jonglent avec de nombreuses marques, en parti-culier Ariston Thermo Group. Plus ou moins historiques ou régionales, ces marques sont réparties entre les circuits, auxquelles il faut ajouter les marques de distributeurs, que les mêmes industriels fournissent pour une large part.
Un marché de volume et un produit banalisé : il n’en faut pas plus pour que la compétition soit rude, même si le marché reste difficile à atteindre pour les produits « exotiques » du fait des coûts de transport. Et ce d’autant qu’une autre menace rôde : l’eau chaude thermodynamique.
