Les ventes d’appareils de chauffage au granulé de bois ont connu une hausse significative de 36 % pour les poêles à granulés au premier trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. Les chaudières à granulés, bien que moins en vogue pour l’instant, devraient connaître une embellie au troisième trimestre, en réponse à une demande croissante pour des solutions de chauffage efficaces et écologiques. La production de granulé en France a atteint des niveaux record à 2,25 millions de tonnes en 2023, avec l’ouverture de trois nouvelles usines, ajoutant 200 000 tonnes supplémentaires de granulés de bois sur le marché. Le granulé est principalement issu de sous-produits du sciage (95 %) et de coupes d’éclaircies ou sanitaires (5 %). Au premier trimestre 2024, le prix moyen du granulé en sacs s’établissait à 390 €/tonne, tandis que le granulé en vrac se vendait à 403 €/tonne.
« Soutenir la filière »
Propellet vise une croissance significative de la filière d’ici 2030, avec des projections atteignant un parc de 3,2 millions de poêles et 400 000 chaudières installées. Sous l’effet de la RE2020, les volumes de bois utilisés dans la construction devraient être multipliés par trois entre 2015 et 2035, fournissant ainsi une matière première suffisante pour la production de granulé. Laurent Croizier, député Modem du Doubs, a récemment souligné l’importance croissante du granulé de bois dans le paysage énergétique français. Avec 1,8 million de foyers ayant adopté cette solution, le granulé de bois se positionne comme une alternative aux énergies fossiles. Le développement de la filière granulé contribue également à la réindustrialisation de la France, créant des emplois locaux et soutenant le pouvoir d’achat des Français. « Soutenir la filière granulé, c’est soutenir notre souveraineté et notre indépendance énergétiques, maintenir et développer nos savoir-faire, et favoriser une production locale et vertueuse », a-t-il déclaré.