Elle était déjà un des leaders français des accessoires à destination des plaquistes et façadiers, accessoires qu’elle distribue sur toute la France essentiellement via les négoces de matériaux : baguettes de façades, éclisses, suspentes à plafond, rails de cloisons, crochets… L’entreprise Chabanne, - implantée près de Saint-Etienne depuis sa création en 1952 - fait un pas de plus pour renforcer ses positions : la PME familiale de 150 salariés pour 25 M€ de chiffre d’affaires vient d’investir de 1 M€ dans une extension de 1000 m² destinée à l’optimisation de sa logistique.
Automatisation des lignes
Ce nouveau bâtiment s’ajoute aux 13.000 m² dont dispose déjà l’entreprise, il sera opérationnel d’ici quelques jours. « Nous fabriquons la quasi-totalité de ce que nous vendons, c’est notre fil conducteur et le challenge de mon parcours de dirigeant. Cette ligne directrice du Fabriqué en France nécessite une productivité optimale pour être compétitifs. Nos process de fabrication sont déjà très automatisés, avec des machines spéciales et des outillages sur-mesure que nous concevons en interne. Notre logistique nécessitait une meilleure organisation et aussi plus d’espace car nous développons nos gamme », précise Maxence Chabanne, co-dirigeant de l’entreprise avec son frère Arnaud.
Une nouvelle compétence plasturgie
Parmi les gammes évoquées par Maxence Chabanne, se trouvent de nouvelles pièces incluant de l’injection plastique que l’entreprise n’était jusqu’ici pas en mesure de produire en interne. C’est désormais chose faite avec le rachat, il y a quelques mois, d’une petite entreprise de plasturgie implantée à Chalon-sur-Saône. Chabanne peut donc, par exemple, proposer désormais aux plaquistes des appuis intermédiaires pour contre-cloisons par exemple. La PME industrielle compte bien le faire savoir à ses distributeurs, elle vient de recruter deux nouveaux commerciaux dédiés au pôle négoce. Chabanne dispose par ailleurs de deux autres pôles d’activité : les produits finis à destination du grand public (pic à brochettes, lampes solaires, etc.) et le travail du fil métallique en sous-traitance industrielle (pièces en feuillard, pièces métalliques pour des industriels de l’électroménager, du sport, de l’automobile...).
Stéphanie Gallo Triouleyre