Comment définir le marché du carrelage en France depuis le début de l’année ? Il est paradoxal, selon Jean-Claude Kergoat, président de la Chambre syndicale du carreau céramique de France, qui entend des clients pour qui tout va bien, et d’autres non. Tout n’est donc pas négatif : « A l’export, poursuit le responsable, l’industrie française du carrelage s’appuie sur de très bons marchés de soutien. Et même si le contexte est morose dans l’Hexagone, il est moins fragile qu’en Espagne ou en Italie. » Mais il faut tout de même faire face à la baisse de l’activité immobilière et à un marché de la construction en berne. Résultat : si le marché du carrelage avait encore connu une progression en volume de 4 % en 2011 par rapport à 2010, l’année 2012 devrait afficher une légère baisse. Les traditionnels 120 millions de m² annuels vendus pourraient se positionner entre 110 millions de m² et 118 millions de m², avec une consommation annuelle par habitant autour de 2,2 m. Alors finalement, après le coup de fouet qui avait touché ce secteur en 2009, et en dépit du lourd nuage qui stagne au-dessus de l’Europe, le marché du carrelage s’en sort plutôt bien. Sauf imprévus, 2012 devrait donc afficher une tendance baissière mais tournée vers la stabilité.


