Cambrai : E-Valley met les gaz !

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Après l’inauguration de deux entrepôts de 74 000 et 49 000 m2, les pelleteuses s’attellent aux fondations de deux autres.

Un entrepôt par printemps au moins. C'est le rythme auquel David Taïeb, patron de BT Immo Group, compte poursuivre la métamorphose de l'ancienne base aérienne de Cambrai (Nord) en mégaparc logistique alors que les deux premiers bâtiments du site viennent d'être inaugurés.

D'ici à 2025, E-Valley pourrait compter 700 000 m2 de surface logistique, soit au bas mot 350 millions d'euros d'investissement. Les entrepôts A et B affichent déjà les mensurations généreuses de 74 000 et 49 000 m2.

« Ce beau et gros bébé va continuer à grandir », annonce le dirigeant de BT Immo Group, société spécialisée dans l'immobilier de bureaux, alors que les pelleteuses s'attellent aux fondations des entrepôts C et D (55 0000 et 61 0000 m2 ) dont l'ouverture est prévue respectivement en avril 2022 et 2023. En cas de commercialisation fructueuse, quatre autres allant jusqu'à 157 400 m2, suivraient. Ces mastodontes seront construits sur le même modèle que les premiers : des cellules de 6 000 m2 tout en béton. Un parti pris qui offre une zone de préparation sans appui devant les quais de chargement. L'espace dégagé jouit en outre d'une lumière naturelle grâce à un bandeau en polycarbonate courant sur toute la façade du bâtiment. De quoi améliorer les cadences de livraison.

Part réservée aux entreprises régionales. Le gros œuvre a été assuré par l'entreprise ardennaise Urano, et 20 % des marchés ont été réservés à des entreprises régionales. « Nous prévoyons de reconduire les entreprises sélectionnées lors de la première phase », indique Valérie Santerre, directrice du projet chez Quartus, promoteur et constructeur du site.

« Pour cacher les entrepôts, les paysagistes de la société familiale Parcs et Jardins Andriolo, basée à Roost-Warendin (Nord), ont prévu de planter quelque 7 000 arbres. Cette attention esthétique, ajoutée au fait que l'ex-base aérienne était déjà source de nuisances, explique l'absence de recours des riverains.

D'où une réalisation éclair. Premier coup de pelle en septembre 2019, premier poteau planté en avril 2020, premiers occupants - Bils Deroo et C-Log - douze mois plus tard. Et l'ambitieux David Taïeb de se projeter sur la construction d'une base de décollage pour drones afin d'assurer une livraison… vers les toits plats et les terrains de football dans toute l'Europe. Menée par Airbus Industrie, l'étude de faisabilité de ce projet futuriste est en cours.

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