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Bureau : Covivio entrevoit le bout de son plan de cessions

L’hôtellerie représente désormais 20% du patrimoine européen de la foncière. Celle-ci mise toujours sur ses bureaux avec services et proches des transports, qui voient leur taux de vacance reculer.

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Livré en 2022, l’immeuble parisien Stream building détenu par Covivio et Assurances du Crédit Mutuel a été conçu par PCA-Stream pour être réversible.
Livré en 2022, l’immeuble parisien Stream building détenu par Covivio et Assurances du Crédit Mutuel a été conçu par PCA-Stream pour être réversible.

Covivio a sécurisé 80% de son plan de cessions d’immeubles de 1,5Md€ entre fin 2022 et fin 2024, selon ses résultats semestriels publiés le 22 juillet.

Déterminé à réduire son exposition au bureau, la foncière européenne a concentré ses efforts sur cette classe d’actifs qui subit décote sur décote depuis la pandémie. D’où « une marge moyenne de -1,6% », concède Covivio.

Douze des 21 immeubles de bureaux vendus sont situés en France. Dans la plupart des cas, il s’agit de bâtiments qui présentent un potentiel de reconversion en logements, selon le vendeur.

Dans un marché de l’investissement au ralenti, les autres cessions portent le résidentiel allemand, dont la prime moyenne affiche +5,6% sur les valeurs d’expertise, et l’hôtellerie dans des destinations touristiques européennes (+10,7%).

En valeur, le bureau pesait 60% de son patrimoine en 2020. Il en représente désormais 50%. La part de ses actifs résidentiels, détenus uniquement en Allemagne, est stable (30%), tandis que celle de l’hôtellerie continue de croître, pour atteindre 20%. Ses hôtels français, espagnols ou italiens représentaient 15% du patrimoine en 2022.

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Des hôtels Accor à repositionner

Le premier semestre 2024 a également été marqué par un « renforcement des fonds propres de 536M€ », dont « 280M€ provenant de l’opération d’échange d’actions sur Covivio Hotels ».

L’ex-Foncière des régions fait référence au protocole d’accord avec AccorInvest qui doit lui permettre d’acquérir des fonds de commerce « localisés dans des zones à forte attractivité touristique et bénéficiant d’un potentiel de création de valeur significatif au travers de travaux de repositionnement » notamment.

Certains de ces hôtels, situés aussi bien en France qu’à l’étranger, « resteront sous enseignes Accor (en contrat de gestion ou de franchise), d’autres feront l’objet d’un changement de marque », précise Covivio.

Sur les six premiers mois de l’année, le groupe déclare 500M€ de revenus consolidés, en hausse de +6,5% à périmètre constant. « L’effet des ventes de bureaux est plus que compensé par le renforcement en hôtellerie et la dynamique opérationnelle positive sur les trois classes d’actifs », résume Covivio.

Autre point positif : ses bureaux loués de Paris à Milan aux entreprises en quête de centralité et de services sont occupés à 95,1%, soit un gain de 3 points en un an et demi.

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