Activité
Après la croissance de 4,8 % affichée en 2006, l’année 2007 paraît moins favorable avec une fourchette de prévisions comprise entre 2,1 % et 3 %. Mais l’activité était exceptionnelle en 2006. En 2007 elle est, en réalité, soutenue et supérieure à la croissance du PIB. Le ralentissement touche le bâtiment et les TP. Dans le bâtiment, si l’activité reste tirée par le neuf (entre 2,5 % et 3,6 % de croissance), le secteur de l’entretien fera preuve de plus de vigueur avec une augmentation en volume comprise entre 1,6 % et 2,2 %.
L'emploi dans la construction
Le BTP, qui a dépassé en 2006 la barre symbolique du 1,5 million de salariés (permanents et intérimaires) restera très créateur d’emplois en 2007, mais moins qu’en 2006 : de 23 000 à 32 000 postes permanents en plus en 2007 contre 55000 en 2006. Ce coup de frein est particulièrement marqué pour l’intérim, qui joue son rôle de variable d’ajustement, mais pâtit peut-être également du contrat nouvelle embauche.
Non-résidentiel
Dans le non-résidentiel, les commandes privées et publiques seraient toniques dans le neuf (de 5,2 % à 6,3 %), l’entretien se montrant plus atone (entre 1 % et 1,7 %). L’activité serait tonique tant dans le privé (de 5 % à 6,2 %) que dans le public (entre 5,7 % et 6,8 %).
Logements neufs
La DAEI se montre prudente sur les mises en chantier, en net recul par rapport à 2006. Même dans la meilleure des hypothèses, elles n’atteindraient pas le niveau de 2005 (410 500). L’individuel (de 212 000 à 222 000 en 2007) comme le logement collectif (entre 174 000 et 178 000) s’inscriraient en baisse, malgré une tonicité certaine de la maîtrise d’ouvrage sociale ou publique, créditée de 50 000 mises en chantier (46 500 en 2006). Mais ces prévisions ne tiennent pas compte des effets attendus de la prochaine mesure fiscale annoncée.
Le nombre d’entreprises ne pouvant se développer, faute de trouver de la main-d’œuvre qualifiée, est en augmentation par rapport à juin mais un peu moins fort qu’en novembre dernier (48 % dans les TP et 32 % dans le bâtiment).
Logement : entretien amélioration
La TVA à 5,5 % a entraîné un gonflement du chiffre d’affaires de l’entretien-amélioration dans le logement. Se basant sur un bon premier trimestre, les experts de la DAEI se montrent optimistes tant dans le logement (de 2 % à 2,5 %) que dans les bâtiments non-résidentiels ( 1 % à 1,7 %) en 2007. Les travaux engendrés par les économies d’énergie seraient une des explications du bon début d’année.
TRavaux publics
Les travaux publics ont enregistré une croissance particulièrement forte en 2006, portée notamment par la progression des investissements de l’Etat et des collectivités locales mais aussi par de forts travaux VRD associés au bâtiment neuf. Le climat a permis un début 2007 extrêmement favorable. Les sociétés d’autoroute, désormais comptabilisées dans la commande privée, devraient accroître fortement leurs investissements.



