Hormis le district de Rennes, qui consacre cette année au Val 937 millions de francs, les autres collectivités bretonnes ont opté pour des niveaux d'investissement beaucoup moins conséquents mais, toutefois, sensiblement supérieurs à ceux observés en 1997.
Ainsi, la ville de Rennes frise-t-elle les 500 millions de francs d'investissement contre 260 millions en 1997. La restructuration du stade et de l'opéra, les études pour le nouvel équipement culturel, le logement social, etc., constituent les principales opérations. A Lorient ou encore à Saint-Brieuc, la politique de désendettement est en passe d'être achevée et les élus envisagent de lancer des opérations importantes, notamment un nouveau stade pour la capitale du Morbihan. Et le district du pays de Saint-Brieuc se prépare à soutenir un plan pluriannuel d'investissements sur quatre ans et dont le montant total d'opérations engagées atteindrait 250 millions de francs.
De son côté, Brest reste avec un niveau d'investissement tout à fait modeste et essentiellement consacré à des opérations de restructuration. Il est vrai que la capitale de la Bretagne occidentale a choisi de mener une politique de désendettement soutenue.
De leur côté, les conseils généraux continuent d'investir dans leurs réseaux routiers avec toutefois une part plus importante en Ille-et-Vilaine où la constitution d'un réseau routier de grande qualité est depuis plusieurs années déjà une priorité.
Au conseil régional, la part des investissements (1,8 milliard de francs de crédits de paiement) augmente cette année de 250 millions, soit 15 % de plus qu'en1997. D'ailleurs, c'est la deuxième année consécutive que la région Bretagne augmente ses investissements. La formation avec près de 550 millions de francs pour les seuls lycées publics reste un des secteurs les plus soutenus par cette collectivité.
Autres priorités traditionnelles du conseil régional : le plan routier breton (234,80 millions de mis en oeuvre cette année) et le développement économique avec une enveloppe de 500 millions.
PHOTO : CHANTIER DU VAL A RENNES. Mis en service en janvier, Perceval mettra près de deux ans à creuser les 3,8 km de tranchées enterrées et les sept stations. Cette partie du Val représente 400 millions de francs sur un investissement total de près de 3 milliards. C'est également cette année que vont commencer les travaux de second oeuvre (environ 300 millions) .
TABLEAU : Répartition des budgets en Bretagne - Montants exprimés en millions de francs
Evolutions en % 1997/1998
