Avec 6 000 logements commencés, la construction neuve a maintenu son rythme annuel (5 900 en moyenne depuis 1990) en Bourgogne durant 1997. En comparaison avec le reste de l'Hexagone (- 0,8 % en moyenne), le secteur a été très dynamique (+ 11 % par rapport à 1996).
La maison individuelle, qui a concerné principalement des accédants à la propriété, joue un rôle prépondérant dans cette évolution favorable. « La concurrence entre les différents intervenants étant très vive, le coût de la construction reste stable malgré un raffermisement du prix des terrains en périphérie urbaine », commente l'étude annuelle, réalisée conjointement par la DRE, la Banque de France et l'Association régionale pour l'information économique sur le BTP (Ariec). Les mises en chantier de logements destinés à la location - principalement des HLM - ont, en revanche, diminué de 7 %.
Logement social. Cet offre a également évolué. Au cours des dernières années, un tiers des nouvelles mises en location ont porté sur des maisons individuelles et, dans les immeubles collectifs, les T1 et T2 sont nettement plus nombreux.
« Cependant, dans les agglomérations, le taux de mobilité des occupants du parc social reste faible, avec une durée d'occupation de neuf ans en moyenne, et le nombre de logements vides augmente, faute de candidats dans certains quartiers », précise l'étude.
Dans le même temps, le parc public a profité de crédits Palulos en hausse (+ 21 %). Les 51 millions de francs de subventions engagées ont généré 241 millions de francs de travaux. Cette année, ces aides à la réhabilitation du logement social devraient s'élever à 24,4 millions de francs (compte tenu de la baisse de la TVA à 5,5 %).
Commercialisation. Du côté des logements neufs destinés à la vente (1 300 mises en chantier en 1997), c'est aussi l'embellie après une année 1996 morose. Les promoteurs ont lancé de nouveaux projets, surtout à Dijon (84 % du volume des transactions de la région), encouragés par une réduction des délais d'écoulement des programmes.
Dans l'ancien. Le marché bourguignon de l'ancien, apprécié d'après la production de crédits, n'apparaît pas aussi porteur. Il n'a augmenté que de 3 %, faute de « mesure véritablement incitatrice ».
Prévisions. A l'appui de ces constats, les prévisions sont plutôt optimistes, sauf pour l'ancien. La maison individuelle, l'habitat collectif, y compris social, et la promotion privée devraient maintenir leurs résultats de 1997.
Le logement en Bourgogne no 3, mars 1998, Drire, 57 rue de Mulhouse, 21000 Dijon. Tél. : 03.80.29.42.70.