Les paysagistes lillois de l’agence Empreinte ont remporté, au printemps, la maîtrise d’œuvre du parc (10 ha), pièce maîtresse de l’Union dont les travaux sont programmés de 2013 à 2018. Le parc s’étend profondément au nord et longe le canal au sud pour créer une greffe entre les différents secteurs de l’Union. Il comprend un « drapé » de 6 ha au sud incluant deux bassins de tamponnement pour l’ensemble des eaux pluviales du site. « Le premier marais constitué d’une pelouse inondable sera fréquenté ; le second sera inaccessible, mais avec une flore et une faune préservée, visible grâce à des observatoires », précise Maud Caron, responsable du projet chez Empreinte.
La notion de conservation est présente à de nombreuses échelles. Pour la flore, les paysagistes privilégient des essences indigènes. Ils s’engagent aussi à réutiliser toutes les terres remuées ainsi que les 7 000 m de briques issues des démolitions sur le site. Elles soutiendront le belvédère de 1,3 ha qui surplombera le sud du site et dont le mur de soutènement (long de 200 m) est prévu en terre crue (2 000 m). Les paysagistes travaillent sa composition avec CRAterre, le centre grenoblois spécialisé dans la construction en terre. Un échantillon a été testé et la consultation des entreprises est lancée.
A l’ouest du belvédère, 15 jardins sériels d’environ 500 m² alterneront jeux pour enfants, jardins, vergers et espaces conviviaux. Empreinte veut faciliter l’appropriation de ces espaces en organisant, le temps du chantier, une fête des jardins pour les voisins et futurs habitants sur 15 parcelles différentes, dans le parc, la ZAC ou en périphérie.
