Marqué par la crise mais aussi par les intempéries, le premier semestre s’est inscrit en baisse de 20% et le SNBPE avance le chiffre de – 15% pour le second. Benoist Thomas, secrétaire général du SNBPE, qualifie la rentrée d’ »assez molle ». Il fait état de disparités géographiques entre l’Ile-de-France qui se tient mieux et des régions comme le Languedoc, l’Alsace ou les Pays de Loire.
2010 s’annonce comme une année « en demie teinte », avec un recul limité à 7%, marquée par une reprise au deuxième semestre grâce aux travaux publics (30% des débouchés) mais aussi au bâtiment. Grâce aux grands chantiers comme la LGV Est ou le Grand Paris, 2011 devrait être en croissance mais il est encore trop tôt pour savoir dans quelles proportions. « Ce retour à la croissance ne posera pas de problème car l’outil de production est intact : il n’y a pas eu de fermeture de site, ni de destruction d’emplois », explique Benoist Thomas.
Le secteur regroupe 534 entreprises, employant 15.000 personnes (8.700 à la production et 6.800 dans le transport). Le SNBPE dénombre 1788 centrales et 6800 camions malaxeurs (« toupies »). En 2008, la profession réalisait un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros.