« Il ne faut plus construire, là ou les besoins sont déjà satisfaits, là ou les loyers de sortie des logements HLM sont plus ou moins égaux aux loyers du marché », a indiqué Benoist Apparu dans son discours de clôture du Congrès de l'Union sociale et de l'habitat. « En revanche, il faut orienter nos financements sur les zones les plus tendues, là ou les ménages à revenus modestes ne peuvent pas payer les loyers de marché, là où les listes d'attente s'allongent. » Soit dans les territoires de la zone littorale, « où la croissance démographique est la plus forte, en particulier sur l'arc méditerranéen, sur les métropoles à fort développement économique, notamment le Grand Paris où le Président de la République a fixé un objectif annuel de 70.000 logements nouveaux, contre 40.000 actuellement », a ajouté le secrétaire d'Etat. A terme, Benoist Apparu souhaite que 75 % de logements sociaux soient construits dans les zones tendues, contre 25 % à l'heure actuelle.
Concernant l'obligation faite aux communes de plus de 3.500 habitants de disposer de 20 % de logements sociaux, M. Apparu a tenu à assurer de sa « détermination à appliquer rigoureusement la loi à l'égard des communes qui ne veulent pas remplir leurs obligations. » Benoist Apparu a enfin confirmé que 125.000 logements sociaux devraient avoir été financés en 2009. Soit 20 % de plus qu'en 2008 et trois fois plus qu'en 2000. « Financer c'est bien, mais ce qui importe, c'est la mise en service des logements ».