Après deux années de croissance soutenue, le secteur du bâtiment devrait connaître en 2002 une stagnation de son activité du fait du repli du marché du non résidentiel, pénalisé par la morosité du climat économique, a-t-on expliqué mardi 19 mars 2002 à la Fédération française du bâtiment (FFB).
Le non résidentiel, qui représente 40% de l'activité du bâtiment, regroupe la construction des entrepôts, des locaux commerciaux, des bureaux, des usines, etc. et est directement dépendant du climat économique.
Le manque de confiance des chefs d'entreprise qui hésitent à investir dans de nouveaux locaux se traduit par une baisse de ce secteur qui pèse sur l'ensemble de l'activité du bâtiment, a souligné Alain Sionneau, le président de la FFB.
M. Sionneau table sur une croissance du secteur "de quelque dixième de pour cent" en 2002, après la hausse de 2,6% enregistrée en 2001 et celle de 5% en 2000.
Concernant le logement, la FFB constate toujours les bonne performances de la construction de maisons individuelles et du secteur entretien-réparation, toujours dopé par la baisse du taux de TVA à 5,5%.