Nexity s’engage contre toutes les formes d’exclusion. C’est sur ce motif que la société immobilière a basé la création de sa fondation Nexity*, présentée mercredi 31 mai 2017 au siège de la marque. Créée pour une durée de cinq ans, avec une dotation financière de 4 565 000 euros (dont 700 000 euros dès 2017), cette fondation à but non lucratif est présidée par Hervé Denize, ancien directeur général délégué de Nexity, accompagné de Julie Montfraix, déléguée générale de la nouvelle structure.
L’initiative n’est pas inédite. Déjà, en 2009, Bouygues Immobilier, un autre poids lourd de la promotion immobilière, avait créé une fondation. Alain Dinin, le P-DG de Nexity, d’abord hermétique à la constitution d’un tel projet, explique ce retard. « Avec nos différentes activités, nous avions déjà l’impression d’avoir une fondation. Mais ce n’était pas clair pour nos collaborateurs. Il est vrai que les entreprises n’ont vocation à exister sur la durée que si elles ont une utilité dans la société. »
L’objectif de la fondation « sera d’agir pour une ville plus inclusive, pour laquelle nous développerons des actions », présente Hervé Denize, qui sera assisté d’un conseil d’administration de 10 personnes (voir encadré). La jeune institution se fonde sur trois axes (le logement, l’emploi et l’éducation/formation) et portera des projets auprès d’associations et d’autres fondations. Avec un tel projet, Nexity entend mobiliser d’ici un an 2000 de ses collaborateurs dans un mécénat de compétences.
« Nous avons aussi choisi de structurer un dialogue avec les collectivités territoriales pour lesquelles nous intervenons en tant que promoteurs. Nous voulons leur donner une autre perception de notre action », ajoute Hervé Denize.
Un engagement pour l’emploi des séniors
Déjà, la fondation Nexity a confirmé une enveloppe sur deux ans (150 000 euros chaque année) pour le développement de pensions de famille à destination des personnes les plus précaires. « Nous allons aboutir à un sélection de projets qui seront présentés à la fondation Abbé Pierre et Emmaüs Solidarité », confirme Hervé Denize. L’institution s’est aussi engagée pour 10 000 euros avec la ville de Toulouse afin de développer l’emploi des séniors. « Le reste est en gestation », complète le président de la fondation.
Au sujet de l’avenir de la fondation, rien n’est gravé dans le marbre pour Alain Dinin. « Sera-t-elle ouverte à d’autres formations ? Changera-t-elle de nom ? Nous verrons en fonction de son évolution », conclut le P-DG de Nexity.