« Le produit a été développé par Michel Bachmatiuk, explique Stéphane Maire de la société Dimibruit, alors qu’il s’occupait d’une entreprise d’installation de portes de garages. Dans ce domaine, les mécanismes avaient beau être silencieux, les solutions de fixation rigide des mécanismes à la paroi transmettaient les vibrations, aboutissant à un bruit insupportable. » C’est à partir de ce constat qu’est née une gamme de chevilles/vis M8, M10, M12 et M16, tout à fait originale, appelée Dimibruit. Il s’agit de vis en acier zingué (équipée d’un écrou non ferreux), enrobée d’un manchon en caoutchouc synthétique qui absorbe les vibrations et dont le principe de serrage garantit une résistance à l’arrachement jusqu’à 240 kg dans du parpaing creux pour la cheville M10… Et jusqu’à 740 kg dans un mur plein ! Ce qui lui ouvre de nombreux horizons.
Un double usage
La cheville Dimibruit est donc idéale pour traiter les bruits d’éléments qui entraînent des vibrations sur la paroi : climatiseurs, ascenseurs, antennes satellite, ballons d’eau chaude, portes de garage, ou stores… Mais la cheville peut également être considérée comme une cheville de fixation lourde, quel que soit le type de support (parpaing, béton, brique, béton cellulaire…). Il s’agira alors d’accrocher des armoires électriques, des chemins de câbles, chaudières, etc. En bref, une alternative à la cheville chimique, qui permet un gain de temps (de séchage) très important. La mise en œuvre est particulièrement facile et rapide. Un pré-trou doit être percé à la dimension de la cheville qui est ensuite enfoncée dans le trou jusqu’au contact du mur. Et enfin, la vis est serrée dans son écrou de manière à écraser le caoutchouc pour lui faire prendre le volume idéal à la bonne tenue de la cheville. A titre d’exemple, sept tours d’écrou pour une cheville M16 dans un matériau plein. Résultat : une mise en œuvre d’une minute par cheville… Et un démontage aussi rapide si le besoin s’en fait sentir !.