Pour motiver cette demande, la FFB évoque plusieurs arguments :
- la distorsion de concurrence en matière de charges sociales et fiscales, alors que les entreprises sont déjà confrontées à une conjoncture difficile et se battent pour préserver leurs emplois ;
- la perturbation des relations sociales au sein de l'entreprise, à laquelle se rajoutent des risques pour l'ensemble des salariés lorsque l'un d'eux aura utilisé les temps de repos et de récupération pour son activité d'auto-entrepreneur ;
- la dévalorisation des filières de formation, le régime de l'auto-entrepreneur proposant au premier venu de s'installer dans le Bâtiment au moment même où le Grenelle de l'environnement impose à la Profession un renforcement de sa qualification ;
- la dégradation de l'image du secteur, le statut de l'auto-entrepreneur assimilant les artisans à de simples bricoleurs ;
- les risques pour les consommateurs, en termes de sécurité et de défaut d'assurance.