« Si j'étais riche, j'aurais une maison blanche avec des volets verts... ». Des générations de Français ont fait cette dictée à l'école communale. Elle montre que, au-delà de l'aspect simplement quantitatif de la maison individuelle, locomotive de la reprise actuelle du bâtiment. voir p.50, elle demeure pour nos concitoyens à la fois le symbole du secteur de la construction et l'objet de tous leurs désirs.
L'intensité de ce désir, jointe à la force de persuasion commerciale de certains pavillonneurs, explique les imprudences parfois commises par les consommateurs : endettement excessif, comparaisons trop hâtives, renonciation aux assurances ou garanties d'achèvement, etc...
C'est ainsi que le symbole de la construction risque en permanence, à l'occasion de la défaillance épisodique de certains constructeurs, de devenir celui du plus grand risque pour les consommateurs. Un risque d'autant plus dramatique que l'achat d'une maison est probablement l'investissement le plus lourd de sa vie pour un ménage.
La loi du 19 décembre 1990, loi consumériste par excellence, a bien tenté de remettre de l'ordre en réglementant le contrat de construction de maison individuelle. Mais son application est loin d'être parfaite, sans compter sur l'imagination de ceux qui s'ingénient à en contourner les dispositions.
On attendra donc avec intérêt la mise en oeuvre prochaine d'une marque NF, qui attestera notamment le respect de ses obligations légales par le constructeur.
Cette marque pourrait ouvrir la voie à la certification d'autres produits immobiliers, dans le souci de toujours mieux informer investisseurs et utilisateurs.
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Les constructeurs de maisons individuelles ont réalisé que la confiance méritée des consommateurs est leur intérêt bien compris.
