La grande serre est un monument qui ne dit pas son nom. Avec ses 100 m de long et 40 de large, cette nef de verre qui couvre la forêt tropicale humide, où évolueront des espèces de Madagascar et de Guyane, est d’une élémentaire simplicité. Pour Véronique Descharrières, associée de l’agence Bernard Tschumi urbanistes Architectes (BTuA), nécessité a fait forme : « Nous en avons testé une quinzaine pour obtenir la plus grande efficacité. Cette volumétrie tendue, arrondie aux extrémités, dégage le maximum de mètres cubes pour un minimum de matière. » Outre cette bulle climatique, BTuA a développé une collection de bâtiments pour l’accueil des animaux et du public ainsi qu’une vingtaine de « volières » - comme on a appelé les cages - aux géométries variées. Ces assemblages de tubes d’acier noir ont été élaborés par l’architecte Hugh Dutton qui a aussi conçu la structure circulaire de la grande volière. Positionnés en périphérie, les poteaux y dégagent un espace central libre de plus de 50 m de diamètre, que le public traversera.


