«En matière d’équipements publics, l’architecture est libre, créative et innovante, commente Jean-François Danon, directeur du patrimoine et de l’architecture (DPA) de la Ville de Paris. Malheureusement, elle est souvent peu visible : les opérations sont assez petites (entre 1 000 et 2 000/2 500 m2), portant essentiellement sur le patrimoine existant en cœur d’îlot. ».
Les grandes tendances ? « Nous avons introduit beaucoup de couleurs et de nouveaux matériaux. Les projets sont plus dans la subtilité et la finesse », commente Dominique Alba, directrice générale du Pavillon de l’Arsenal qui promeut l’architecture à Paris.
Une évolution liée en partie à l’ouverture de la commande : 60 % des architectes n’avaient jamais travaillé pour la Ville avant 2001. La DPA parraine aussi les lauréats des Naja (Nouveaux albums des jeunes architectes) : six opérations leur ont été réservées depuis 2001. Sur les seize « Naja » sélectionnés dans le cadre de trois concours et de treize marchés de procédures, cinq ont remporté la consultation.
La DPA construit de plus en plus : l’investissement est passé de 100 à 240 millions d’euros en cinq ans. « Notre retour sur expérience est important. Nous le mettons au service de la valeur d’usage des équipements », conclut Jean-François Danon.

