Le numéro un mondial de l'acier a enregistré une perte nette de 24 millions d'euros au premier trimestre 2002 mais table sur "une amélioration sensible" de ses résultats au deuxième trimestre.
Arcelor a accusé un net recul de son résultat d'exploitation à 65 millions d'euros, contre 401 millions d'euros un an plus tôt.
"Cet important repli de la marge opérationnelle au premier trimestre provient pour l'essentiel de l'effet conjugué de la chute des prix de vente, qui ont touché un point historiquement bas sur les produits plats carbone ainsi que des réductions des expéditions liées à la fin du déstockage", a expliqué le groupe.
Arcelor table sur "une amélioration sensible" de ses résultats au deuxième trimestre 2002. "Cette tendance pourrait se renforcer au troisième trimestre", a encore ajouté le groupe.
L'endettement net du groupe a atteint 6,553 milliards d'euros au 31 mars 2002, comparé aux 6,206 milliards d'euros au 31 décembre 2001. "Un plan de réduction du besoin en fonds de roulement contribuera à la réalisation du désendettement à la fin de l'année", a précisé Arcelor.
A périmètre comparable, Arcelor a réalisé un chiffre d'affaires consolidé en baisse de 7% à 6,824 milliards d'euros, contre 7,342 milliards d'euros pour la même période l'année dernière.
Les aciers plats au carbone contribuent au CA à hauteur de 3,315 milliards d'euros. La distribution, transformation et trading a totalisé 2,224 milliards d'euros, les produits longs au carbone 1,086 milliard d'euros et les aciers inoxydables 1,079 milliard d'euros.
77% des ventes du géant de l'acier ont été réalisées dans l'Union europénne, 11% en Amérique du Nord, 4% en Amérique du Sud et 8% dans le reste du monde.
Arcelor, fruit de la fusion en décembre dernier du français Usinor, de l'espagnol Aceralia et du luxembourgeois d'Arbed, a enfin précisé que "la mise en place du plan des synergies liées à la fusion se réalise conformément au calendrier initial et l'intégration du groupe se poursuit de manière satisfaisante".