La région Aquitaine va investir près de 2,5 milliards d'euros d'ici à 2018 en matière ferroviaire. Voté fin décembre, ce « plan rail » fait suite au Schéma régional des infrastructures, des transports et de l'intermodalité (SRIT), adopté le 9 juillet dernier. Point de départ : la nouvelle convention avec la SNCF signée cet été, contractualisée à hauteur de 1,14 milliard pour 2009-2018. S'y ajoutent les projets de développement de dessertes, avec une centaine de circulations supplémentaires. Au total, elles représentent un investissement régional de 100 millions supplémentaires sur 2011-2018.
Lignes à grande vitesse
C'est donc en matière d'investissements que l'augmentation sera la plus significative, du fait de la construction des lignes à grande vitesse (« Le Moniteur » du 22 janvier, p. 41). La participation de la région est attendue avec 600 millions pour la LGV Tours-Bordeaux et les grands projets Sud-Ouest (GPSO). Autre morceau de choix, doté d'une prévision de 300 millions, les travaux relatifs à l'augmentation de la capacité du réseau et à la régénération des lignes d'intérêt local. A quoi il convient de rajouter 400 millions pour le renouvellement du matériel roulant.
Pour sa compétence propre, le réseau TER, l'exploitation du réseau et le développement des dessertes existantes et nouvelles est doté de 1,24 milliard. Enfin, quelque 24 millions seront dégagés pour la modernisation des équipements et des gares dont plusieurs seront concernées par le passage de la LGV : à Bordeaux bien sûr, mais aussi à Dax (Landes) et Bayonne. Deux nouvelles gares sont prévues pour la LGV : Mont-de-Marsan (Landes) et Agen (Lot-et-Garonne).
