ALSACE Diversification réussie pour un bureau d'études mulhousien

La culture du métal au service du bois

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Par leur structure mariant bois et acier, deux équipements sportifs en gestation à Strasbourg refléteront bientôt le savoir-faire de Sedime (1,4 million d'euros de chiffre d'affaires en 2001, 12 salariés) : le bureau d'études mulhousien accompagne Nathalie Larché dans la conception de la salle de sports de Koenigshoffen ; aux côtés du cabinet Denu Paradon, il fait également partie de la maîtrise d'oeuvre du nouveau site tennistique du Wacken.

De la construction industrielle aux équipements publics

Né en 1979 pour accompagner les chimistes haut-rhinois dans la construction de charpentes métalliques, Sedime a engagé sa diversification dans le bois à partir de 1995, sous l'impulsion de son jeune directeur général Jean-Philippe Hauss : fils de l'un des deux fondateurs de l'entreprise d'ingénierie, cet ingénieur Arts et métiers a fait ses premières armes chez le lamelliste alsacien Mathis.

La montée en puissance du bois a rendu nécessaire l'extension en cours du siège de l'entreprise, dont le sigle se décline désormais en « Société d'études de structures métalliques et bois ».

Grâce à ce second matériau, Sedime a également diversifié sa clientèle : la maîtrise d'ouvrage publique y figure désormais en bonne place, aux côtés des industriels.

Le bureau d'études n'hésite pas à accompagner les uns et les autres dans des destinations lointaines, comme le prouve sa participation au stade de Pointe-à-Pitre ou à l'usine de titane de Cinkarna (Yougoslavie). La diversification n'a pas empêché la continuité : « Dans l'ingénierie mulhousienne, nous avons toujours fait figure de pionniers dans le domaine de l'informatique », rappelle Jean-Philippe Hauss.

La méthode de travail des deux fondateurs - Gustave Nafziger, P-DG, avait créé l'entreprise dans les années 70 avec le père de l'actuel directeur général - constitue un autre fil conducteur : « Nous commençons toujours par appréhender un projet comme si aucune étude technique n'avait précédé la nôtre. Cette méthode nous amène très souvent à susciter des économies. Nous en avons récemment administré la preuve avec l'école de Wangenbourg, où le bois s'est révélé moins cher que le béton, initialement envisagé », affirme Jean-Philippe Hauss.

PHOTO : La salle des sports de Koenigshoffen (ouest de Strasbourg) offre à l'architecte Nathalie Larché le plus important projet de sa carrière, : 1056 m2 pour 3,88 millions d'euros, sous maîtrise d'ouvrage de la communauté urbaine. Calculées par Sedime, les charpentes, montées à partir d'avril, associent Eurométal pour l'acier et Haas-Weissrock pour le bois.

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