Avec 257 millions d’euros d’investissements hors remboursements d’emprunts contre 240 en 2010, la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) confirme la tendance nationale à la hausse des investissements des villes et agglomérations. La même orientation se vérifie dans une agglomération moyenne comme Le Creusot-Montceau, où les 31 millions d’euros d’investissements désignent 2011 comme l’année record du mandat.
Dans les départements, la diminution des capacités financières commence à se traduire dans les faits. Ainsi, les 200 millions d’euros d’investissements du Bas-Rhin obéissent à la feuille de route de 2009 : atteindre, à partir de 2012, un maximum de 160 millions d’euros, au lieu des 230 observés en moyenne entre 2005 et 2008. La Meuse accuse la seconde année de baisse consécutive, avec 33 millions programmés. Mais ces fléchissements ne témoignent pas encore d’une tendance générale : la Saône-et-Loire relève son budget routier de 3 millions et maintient son effort d’investissement à 86 millions.
Les régions minimisent une légère tendance à la baisse en concentrant les dépenses sur le cœur de leurs compétences et ambitions. Entre Metz et Nancy, trois projets d’aménagement phare témoignent de la volonté de la région Lorraine de muscler l’économie et le tourisme de son espace central : une zone d’activités à Bouxières-sous-Froidmont, la transformation de l’ancienne base aérienne de Chambley en pôle aéronautique, et le renforcement de l’offre d’hébergement et de loisirs autour du lac de Madine.
