Par crainte d'un exode des hommes d'affaires étrangers pénalisés par ces hausses fulgurantes depuis quelques années, l’émirat a imposé un plafond de 15% sur les hausses annuelles des loyers.
Le prince héritier de Dubaï et ministre de la Défense des Emirats arabes unis, cheikh Mohamad ben Rached al-Maktoum, a décidé que la hausse des loyers "ne devait pas dépasser 15% du montant du loyer annuel" jusqu'en fin 2006, a précisé le quotidien Khaleej Times.
La municipalité de Dubaï, ville qui s'est imposée comme l'un des plus importants centre d'affaires au Proche-Orient, s'est engagée à assurer l'application de la décision du prince, a affirmé l'agence des Emirats WAM.
La hausse des loyers a atteint des chiffres records durant les dernières années. Les loyers de locaux résidentiels a grimpé de 38% l'année dernière, souligne Khaleej Times en citant des rapports sur l'immobilier.
La décision du prince héritier reflète la crainte de Dubaï que cette flambée de l'immobilier n'ait des retombées négatives sur sa capacité à attirer les milieux des affaires étrangers, qui l'ont jusqu'à présent élu comme centre pour desservir la région du Golfe.
Plusieurs compagnies étrangères basées à Dubaï ont déménagé vers d'autres centres régionaux pour réduire les frais de logement de leur personnel.
La presse locale a également exprimé des craintes sur les risques d'inflation qui pourraient être induits par les hausses systématiques des loyers.