A Batimat, Ademe et FFB unissent leurs forces pour améliorer les performances environnementales des bâtiments

La convention 2014-2017 signée par l'Ademe et la Fédération française du bâtiment intensifiera les actions précédemment engagées, avec un accent particulier sur l'efficacité énergétique des bâtiments.

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Dider Ridoret (à gauche), président de la FFB et Bruno Léchevin, président de l'Ademe, signent la convention 2014-2017

Actualité débordante au premier jour du salon Batimat 2013 avec notamment le renouvellement (pour 2014-2017) de la convention  entre l'Ademe et la Fédération Française du Bâtiment en faveur de l'amélioration des performances environnementales des bâtiments. Dans un communiqué commun, les deux organisations disent vouloir «unir leurs moyens pour mettre en œuvre les feuilles de route pour la transition écologique, du Plan d'investissement pour le logement et du Plan de rénovation énergétique de l'habitat».

Les entreprises prêtes pour la RT 2012

Faisant le bilan de la précédente convention triennale, Didier Ridoret, président de la FFB, a souligné «l'énorme chemin parcouru» notamment sur la sensibilisation et l'accompagnement, nationaux et territoriaux, des entreprises autour de la performance énergétique. «De nombreuses réunions se sont tenues dans nos départements pour préparer nos entreprises à la RT 2012. Elles sont prêtes même si nous ne négligeons pas les risques potentiels d'erreurs qu'il nous faudra corriger avant l'étape suivante». Autre motif de satisfaction pour le patron de la FFB, «le travail engagé pour la montée en compétence de nos troupes et la reconnaissance de leur savoir-faire. Je veux bien-sûr parler de la mention RGE, des Pros de la performance énergétique et de nos actions communes pour la mise en place de l'éco-conditionnalité des aides publiques à compter du 1er juillet 2014».

La convention 2014-2017 s'inscrira logiquement dans la continuité des actions engagées, visant notamment la démultiplication des entreprises qualifiées RGE et «la poursuite du dispositif FEEBat qui nous est cher» a insisté Didier Ridoret. Sans oublier «la mobilisation et l'implication de notre réseau dans le déploiement du Plan de rénovation énergétique de l'habitat».

Signes de qualité : un moyen de lutte contre la concurrence déloyale

«Reconduction ne signifie pas stagnation» a, pour sa part, rappelé Bruno Léchevin, président de l'Ademe. «D'abord parce que les sujets sont nombreux. Ensuite, parce que nous assistons à leur montée en puissance. A l'heure où la Fédération française du bâtiment se mobilise contre la concurrence déloyale étrangère, les signes de reconnaissance que nous mettons en place sont, à l'évidence, un bon moyen d'orienter les clients et les donneurs d'ordre».

«C'est pourquoi je tiens à rappeler l'importance de la formation, tant initiale que continue. Car le résultat final en termes de performance énergétique dépendra du maillon le plus faible de la chaîne des intervenants». Profitant de l'occasion, le président de l'Ademe a encouragé les entrepreneurs à changer d'approche. «Pour atteindre les ambitieux objectifs de rénovation, il faudrait industrialiser davantage. Je sais qu'il y a quelques réticences, mais il faut repenser nos façons de concevoir et de faire de la rénovation». Et de conclure avec le sourire : «un peu de standardisation et de préfabrication ne nuiraient sans doute pas !»

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