Si l’on ajoute les logements financés dans les départements d’Outre-mer (6.300) et ceux des quartiers ANRU (6.661) le total des logements sociaux financés s’élève à environ 120.000, en recul de 12%.
« Cette baisse, prévisible du fait de l’attentisme généré par toute élection municipale, a été renforcée par la remise en cause de nombreux projets bloqués par des nouveaux maires » élus au mois de mars, a commenté le ministère du Logement dans un communiqué.
Dans ce contexte, la ministre Sylvia Pinel « appelle chaque maire à contribuer à l’effort de production de logement social et à respecter les obligations de la loi Solidarité rénovation urbaine (SRU) », qui impose aux communes d’avoir 25% de logements sociaux. Aujourd’hui alors que 1,7 million de demandes de logements sociaux sont en attente, « la mixité sociale est un impératif pour mieux vivre ensemble », rappelle-t-elle.
Les trois quarts des logements sociaux financés l’an dernier sont des PLUS (51.490) et PLS (26.475), contre seulement un tiers de PLAI (28.449), destinés aux ménages les plus démunis, dont le nombre s’accroît. Ces logements coûtent cher à produire car ce sont les plus subventionnés, et de fait ils ne représentent que 4% du parc actuel. Et d’ici 2018, les bailleurs sociaux doivent construire 5.000 logements HLM à « très bas loyer » ou « super PLAI » avec le soutien de l’Etat