Dominique Dhervillez, DGA de la ville et architecte
L’accélérateur de projet
La liste de ses diplômes impressionne (ingénieur en génie civil, architecte, urbaniste, géographe). Ce fonctionnaire territorial se définit comme un « architecte qui ne construit pas mais n’en est pas frustré ». Les grands noms de l’architecture, de France et même d’Europe, il les connaît presque tous personnellement. Bien qu’ayant fait l’essentiel de sa carrière dans des villes communistes (Givors, Montreuil), il s’est imposé sans difficulté dans une ville passée à droite, dès son arrivée en janvier 2002. Comment conçoit-il son rôle dans cette ville dont il est tombé amoureux, « belle, tonique, qui peut tomber mais se relève toujours » ? « Je suis un accélérateur de projets, adepte du travail en équipe. J’ai participé à des jurys de projets qui sont déjà inaugurés, comme la CCI », se réjouit-il.
Thierry Broutté, directeur général du BET Sero
Un Néo-Calédonien chez les Normands
Nouvelle CCI, tour Jean Nouvel et centre aquatique, hôpital privé de l’Estuaire (HPE), Jardins suspendus… Quel grand projet havrais échappe à Sero ? Ce BET familial (28 salariés) et pluridisciplinaire, créé il y a quarante ans à Caucriauville, a été racheté en 2005 par Jean-Luc Ransant et Thierry Broutté. Ce quadragénaire d’origine néo-calédonienne, ingénieur civil à la ville de Caen, avait travaillé dans un grand groupe national de maîtrise d’œuvre.
Eric Hainneville, responsable de l’agence Quille
L’hyperactif
Il déploie la même énergie au plan professionnel que dans son engagement associatif. Havrais de souche, il dirige la branche industrie et bâtiment de l’agence havraise de Quille (100 salariés). Mais il est aussi, depuis octobre 2003, le président du Cobaty Seine-Maritime. Avec l’ambition de développer le nombre d’adhérents et de féminiser les rangs. Quand il lui reste du temps libre, il le consacre à sa famille, ses amis, les voyages, les sports collectifs, mais surtout à la mer. Au Havre, c’est un peu une tradition.
Gérard Mercher, directeur général de Le Havre Développement (LHD)
« Développer au Havre, c’est facile »
Ce Picard n’est au Havre que depuis dix-huit mois. Mais son passage est déjà remarqué. Son cursus est très polyvalent. Créateur de journal, directeur de coopérative agricole dans le Gers, puis dans l’agro-alimentaire en Dordogne, aménageur à Saint-Pierre-et-Miquelon, formateur au Danemark, il n’a pas hésité à venir au Havre. « Je connaissais la ville en voisin, et comme port d’exportation quand j’étais dans le foie gras. Je savais qu’elle avait changé, s’était réveillée. » Ce qui l’a marqué d’entrée ? « La facilité des contacts et la cohésion des objectifs. Public ou privé, le dynamisme havrais est perceptible. Faire du développement ici, c’est facile. » Même convaincre les dirigeants US de Dresser d’investir au Havre plutôt qu’à Houston ?
Jean-Luc Pronier, P-DG de JL Pronier Promotion
Le golden boy
Son père croyait déjà au Havre en 1995. Jean-Luc Pronier a depuis repris le flambeau avec succès, confirmant sa place de premier promoteur-constructeur de la pointe de Caux, malgré l’arrivée des ténors nationaux du secteur. Son secret ? La fidélité. Pour la plupart de ses programmes, il travaille avec l’architecte havrais Alain Decocq et l’entreprise Léon Grosse. Il avoue une passion pour les belles automobiles et pour la mer. Depuis un an, il préside la chambre régionale Normandie de la FPC.
