Basé à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), le loueur d’engins de chantier FLS gagne en envergure nationale. Avant l’été, il a acquis, à la barre du tribunal, Locamod, installée à Meudon (Hauts-de-Seine). Il passe ainsi de 25 à 31 agences et étend son implantation dans sept régions contre quatre auparavant. S’y ajoute la création d’une agence supplémentaire à Niort (Deux-Sèvres).
Déjà actif en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nouvelle Aquitaine et en Ile-de-France, FLS l’est désormais en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Pays de la Loire et les Hauts-de-France. Il affiche maintenant un effectif total de près de 300 salariés et un chiffre d’affaires prévisionnel de 60 M€. « Cette croissance répond à notre souhait d’être proches de nos clients qui doivent se situer dans un rayon de 30 km maximum. Si nous livrons trop loin, cela coûte trop cher », pointe Eric Freche, président du groupe familial fondé par son grand-père en 1966.
Reprendre huit agences de Locamod présente un autre intérêt. Le loueur francilien est spécialisé dans les nacelles et les chariots télescopiques tandis que le parc de FLS se compose majoritairement de mini-pelles et chargeurs. Avec ses 6 000 engins, dont 750 issus de la reprise, le sudiste diversifie ainsi son offre.
Croissance externe.
Eric Freche et sa sœur, Laurence Freche, directrice générale, ne veulent pas en rester là. Ils saisiront des opportunités de croissance externe pour investir d’autres territoires. La stratégie est ancienne. En 2015, ils rachetaient la société FBL. Basée sur les rives de l’étang de Berre, celle-ci leur a ouvert le marché de location des matériels industriels. Puis, en 2023, FLS a récupéré CLS dans le Médoc.
Le groupe investit entre 30 et 40 % de son chiffre d’affaires chaque année dans le matériel dont le taux de renouvellement est de 30 %. Engagés dans la transition énergétique et revendiquant « une vraie sensibilité pour la responsabilité sociale et environnementale », les dirigeants veulent baisser l’impact carbone de leur activité. Une volonté qui implique de transformer des engins, déjà électriques à 40 %, et leur alimentation avec des biocarburants.
L’avenir passe aussi par la transmission. Les deux dirigeants peuvent déjà compter sur Thomas Ichai, le fils de Laurence, qui a intégré FLS en 2018 en tant que responsable de secteur.