Ripage de la dalle de couverture de la future gare du Grand Paris Express : Vanves-Issy-Clamart
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Les moyens de levage Pour réaliser cette opération de ripage de la dalle de 7 000 t en quelques heures, les entreprises sur site ont rassemblé des moyens adaptés : côté SNCF, avec l’entreprise Maïa Sonnier, une grue d’une capacité de levage de 1 200 t, louée au belge Sarens, destinée à déplacer les ponts-rails et les têtes de piles provisoires a été utilisée. (Bernard Reinteau)
Tracteurs automoteurs Côté consortium Horizon (Bouygues TP et Solétanche Bachy), 42 tracteurs automoteurs pour porter les 7 000 t de la dalle ont été mis en place. (Bernard Reinteau)
Retrait des têtes de piles provisoires Le consortium Horizon s’attaque à la préparation du retrait des têtes de pile : découpe en deux blocs pour un soulèvement de part et d’autre de la caténaire, découpe des embases métalliques (notre photo), avant le levage et la dépose. La surface des piles est alors arasée pour éviter le contact avec la dalle après sa dépose. (Gerard Rollando - O6 74 58 11 79)
Sous la dalle, les tracteurs Les 42 tracteurs automoteurs qui on fait glisser la dalle du chantier de préfabrication à son point de dépose sont rassemblées en cinq trains. Cet équipement rassemble 244 essieux de quatre roues, soit 976 roues. (Bernard Reinteau)
Liaison dalle – Paroi moulée Avant le ripage, les entreprises d’Horizon ont entièrement anticipé la phase de liaison entre la dalle et les parois moulées. Elle est assurée par 68 scellements d’une barre de 50 mm de diamètre et de 4 m de longueur. Chaque fourreau de scellement est associé à un évent d’évacuation de l’air au fil de l’injection du mortier. (Bernard Reinteau)
Le pilotage du ripage La conduite des cinq trains de tracteurs est assurée par un opérateur chevronné de l’entreprise Mammoet. Il pilote l’ensemble à l’aide d’une table de commande à joysticks. Le ripage nécessite un dialogue constant entre le pilote du chantier pour le consortium Horizon, la SNCF et l’entreprise Mammoet. (Bernard Reinteau)
Le contrôle du ripage Le mouvement de la dalle est suivi au laser à l’aide de deux cibles placées de part et d’autre de sa face avant. Régulièrement, le pilote du chantier sort de la fosse pour discuter avec l’opérateur de contrôle de la SNCF. (Bernard Reinteau)
Les travaux côté SNCF Pendant le ripage, la SNCF engage le travail de pose du ballast. Sur ce site contraint, plusieurs stocks de matériaux de comblement ont été approvisionnés. (Bernard Reinteau)
La progression de la dalle De son point de préfabrication, la dalle a été déplacée de 20 m après le retrait de la première tête de pile. Le second déplacement sur 40 m a été mené en 1h30. Dans les derniers mètres, les arrêts pour vérifications deviennent de plus en plus réguliers. Outre le positionnement au laser, dix fourreaux de scellement ont été retenus pour valider le placement exact. Un opérateur présent sur la dalle les vérifiera à l’aide d’une pige. Les derniers centimètres font l’objet d’une observation constante. (Bernard Reinteau)
La dalle dans sa position définitive La dalle est dans sa position définitive et les vérins des tracteurs vont la déposer sur les parois moulées. Cette vue de l’arrière du chantier permet de se rendre compte du déplacement. La future gare est couverte. La dalle scellée et les fosses de part et d’autre seront chargées de ballast. La circulation des trains a repris ce 16 août. (Bernard Reinteau)
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.