Isolant en verre cellulaire et toile PVC Pour isoler en limitant au maximum la surcharge sur la structure en béton d'origine, le BET SECC a recommandé le verre cellulaire FOAMGLAS ® (partie noire sur l'image). Une remodelisation de la voûte a permis de déterminer que la répartition des 500 tonnes d'isolant nécessaires ne rajoutait que 22 kg par m2 et convenait donc à la structure.
Le défi des courbures Il était impossible compte tenu de la faible épaisseur de la couche de béton d'origine de fixer mécaniquement l'isolant. Celui-ci a donc été collé au bitume, à chaud. Grosse difficulté pour l'entreprise SNA qui a réalisé les travaux : pour retranscrire les "fuseaux", ces ondulations de la toiture, il a fallu redécouper le verre cellulaire en de multiples facettes, beaucoup plus que prévu...
Eviter les oscillations Des mesures ont montré que la poutre centrale de la voûte sous l'effet des changements de températures oscillait avec une amplitude pouvant aller jusqu'à 40 cm. La pose de FOAMGLAS ® a permis de réduire cette oscillation de 40%.
Un défi logistique et technique Jean Pasini, de SNA, l'entreprise responsable des travaux d'étanchéité a décrit ce chantier comme "une véritable aventure". Autre manière de dire qu'il a été très compliqué : méthodologie et cadences rendues aléatoires par les intempéries, les contraintes d'installation de l'isolant et surtout l'accès. 6 nacelles ont été spécialement conçues pour ce chantier : elles permettent d'épouser la courbe de la toiture dont la pente passe de 35° à la base pour atteindre 0° au sommet. Du fait de leur spécificité, elles sront recyclées à la fin du chantier.
Conditions de travail délicates L'étanchéité a été réalisée par un collage "en plein" : la toiture compacte a été collée de A à Z du support à la couche de finition.
Un travail long, fastidieux et parfois pénible pour lequel il a fallu trouver et former du personnel. 25 à 30 personnes auront travaillé sur ce chantier pendant deux ans.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.