Logements à Nice (Alpes-Maritimes), par Comte & Vollenweider
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Jardin d’hiver Alors que les façades nord et sud sont plutôt fermées, celles orientées est et ouest s’ouvrent sur des jardins d’hiver avec vue sur mer et montagne. « Les parois coulissantes en verre forment un écran acoustique et permettent d’habiter à l’extérieur pendant l’intersaison », soulignent les deux concepteurs. Les murs peints en bleu et bardés d’aluminium doré ne sont pas sans rappeler les œuvres d’une figure marquante de l’art contemporain née à Nice, Yves Klein (1928-1962).
Trois plots Les logements - du T2 au T4 duplex - sont divisés en trois plots, dont l’échelle est semblable à celle des maisons individuelles riveraines. Un escalier extérieur central et un ascenseur desservent les appartements par demi-niveau pour épouser la déclivité du terrain. L’édifice, d’une surface hors œuvre nette de 749 m², comporte un parking souterrain.
Métal ondulé « Même si nous aimons le béton, nous trouvions cela intéressant de donner une autre matérialité à ce programme de logement social, indique l’architecte Pierre-André Comte. C’est pourquoi nous avons choisi le métal, qui lui donne également un côté plus expressif, voire plus élitiste. » Ainsi, le bâtiment est enveloppé de panneaux en aluminium doré, dont la surface thermolaquée et ondulée brille et vibre suivant la course du soleil.
Echelle urbaine En grimpant jusqu’à R+4, l’opération a pour ambition de créer un lien entre les différentes échelles de bâtiments qui jouxtent le site, des petites maisons aux grandes barres de logements. L’entrée et la sortie de l’immeuble s’effectuent de manière paisible via une allée plantée. D’hostile, le terrain est donc devenu hospitalier.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.