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Voici le nouveau stade de foot que le numéro 2 de Free va offrir aux Nîmois

Rani Assaf, le président du club Nîmes Olympique, a présenté, avec l’architecte Benoît Rivet de l’agence Valode & Pistre et Associés, le projet de nouveau stade, ce 25 juillet. En 2025, il prendra place sur le terrain des Costières, l’enceinte existante qui ne répond plus aux exigences de l’UEFA. En comptant le programme immobilier associé, l’opération va mobiliser un investissement de plus de 200 millions d’euros.

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A l’horizon 2025, les supporters du club de football Nîmes Olympique entreront dans un stade flambant neuf avec une jauge comprise entre 13 600 et 15 100 places. Il remplacera l’actuelle enceinte sportive des Costières à Nîmes (Gard) démolie fin 2022 ou début 2023.

La construction de la nouvelle doit débuter en septembre 2022 pour une livraison trois ans plus tard. Dans ce laps de temps, les supporters iront soutenir les joueurs de Nîmes Olympique dans un stade provisoire.

Plus performant et confortable

Rani Assaf, président du Nîmes Olympique et nouveau propriétaire du site acheté à la Ville de Nîmes pour 8 millions d’euros (l'estimation des Domaines était de 5 millions d’euros), a choisi le cadre d’un restaurant en périphérie de la capitale gardoise pour présenter, ce 25 juillet, les grandes lignes du projet.

Vieux de 30 ans, le stade actuel des Costières n’est plus adapté. « Le stade est orienté est-ouest alors que les directives de l’UEFA exigent un stade nord-sud pour éviter que les gardiens de but ne soient éblouis lors des matchs l’après-midi. De plus, il est ouvert aux quatre vents sans périmètre de sécurité. Enfin, l’offre de stationnement est insuffisante », a déclaré Rani Assaf, listant quelques-uns des défauts du stade actuel qui l’ont conduit à en construire un autre, « plus performant et confortable ».

Générer des recettes

Sur le modèle de celui construit par Jean-Michel Aulas à Lyon, le numéro 2 de l’opérateur téléphonique Free veut proposer un lieu qui vivra toute l’année et pas seulement au rythme des matchs. Une façon de générer des recettes et permettre à son équipe de conserver sa place de neuvième du dernier championnat de ligue 1.

Les tribunes du stade seront ainsi équipées d’espaces de loisirs (futsal, murs d’escalade, parc de trampoline, jeux d’enfants, etc.) accessibles tout au long de l’année. Par ailleurs, elles abriteront, notamment, un hôtel équipé d’une piscine en toiture qui occupera deux étages sous la tribune Est. Dans le prolongement, La Bodega, vaste restaurant gastronomique, se développera en forme de « C » sous les tribunes Nord, Sud et Ouest. Les rez-de-chaussée seront, eux, occupés par des restaurants.

La maîtrise d’œuvre a dû jouer avec les contraintes du site et celle de l’orientation nord-sud imposée par l’UEFA. « Le plan de protection des risques inondations (PPRI, NDLR) oblige à reconstruire l’équipement sur l’emprise de l’existant. Or, en le faisant pivoter d’une orientation ouest-est à une orientation nord-sud, soit à 90 degrés, le nouveau stade se trouve contraint dans sa géométrie, la longueur du terrain de jeu correspondant à la largeur de l’ancien. Cela nous a limités dans la capacité du stade », a ajouté Rani Assaf

Investissement de plus de 200 millions d’euros

Présent lors de la présentation animée par le journaliste Jean-Jacques Bourdin, l’architecte Benoît Rivet, chef de projet de l’agence parisienne Valode & Pistre et Associés, a expliqué le parti architectural. « Construit en béton blanc préfabriqué, le futur stade se caractérisera par ses arcades en référence à celles des arènes antiques de Nîmes et une alternance de poteaux plus ou moins épais pour créer un rythme sur les façades », a-t-il précisé, citant la pierre et les enduis des constructions nîmoises ainsi que la lumière comme sources d’inspiration dans la conception du stade.

Rani Assaf investira à titre personnel plus de 200 millions d’euros dans l’opération qui s’accompagne de la réalisation d’un ambitieux programme immobilier comprenant 200 logements, une résidence pour étudiants, une résidence pour seniors, une école d’enseignement supérieur, etc. Trônant au milieu, le nouveau stade coûtera, à lui seul, autour de 50 millions d’euros. Le tout représente une surface de plancher globale de près de 90 000 m2. Pour assurer la maîtrise d’ouvrage déléguée, Rani Assaf s’appuiera sur le promoteur montpelliérain Opalia Urban Workshop déjà remarqué pour avoir initié L’Arbre blanc à Montpellier.

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