Gênes : découvrez en images le chantier du pont Morandi
A l'occasion de notre enquête à paraître dans le numéro de la semaine prochaine, Le Moniteur vous propose un retour en images sur les travaux de démantèlement menés par les équipes italiennes. Les opérations, qui ont débuté en janvier, doivent s'achever courant juillet 2019.
Peu après l'effondrement, les pylônes restants du pont ont dus être stabilisés. Des appuis métalliques de 300 t d’acier ont temporairement été placés pour stabiliser la structure et permettre l’accès au site.
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Le chantier de la déconstruction du pont a été officiellement lancé le 8 février 2019, en présence de Giuseppe Conte, le premier ministre italien. Après avoir été découpé, un premier segment de 36 m de long et de 900 t a été descendu à l'aide de puissants vérins.
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L’endroit étant entouré d’habitations et d’industries, certaines opérations ont été conduites au centimètre près, de peur de dégrader les constructions environnantes.
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Une fois les travées enlevées, les équipes ont démonté les piles de la partie ouest du pont. Une opération délicate, car il s'agit d'enlever des segments de plusieurs de tonnes à l'aide de grues et d'équipes situées sur des nacelles, à des dizaines de mètres de haut.
Il y a cinq mois, le démantèlement du pont Morandi était officiellement lancé, en présence du premier ministre italien, Giuseppe Conte. Depuis, le chantier a bien avancé. A présent, toutes les travées ont été sectionnées et enlevées.
Les travées du pont, pesant plus de 900 tonnes, ont toutes d'abord dues être sciées, puis descendues une par une à l'aide de puissants vérins. Les piles ont ensuite été progressivement été déconstruites à l'aide de grues de levage assistées par des hommes en hauteur. Début juin, les équipes avaient démonté la pile n°7, c'est-à-dire l'avant-dernière dans le cycle de la déconstruction.
A présent il ne reste que les deux pylônes monumentaux à enlever. Toujours en place, ces éléments massifs du pont doivent encore être détruits à l'explosif. L'opération, qui se déroulera à seulement quelques centaines de mètres des habitations, doit avoir lieu d'ici les prochaines semaines.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.
