Composées de matières premières biosourcées ou ayant des fonctions assainissantes, les peintures peuvent jouer un rôle important – qu’il soit passif ou actif – dans la qualité de l’air intérieur (QAI). Petit rappel des notions principales.
Un 2 en 1 destructeur de formaldéhyde
Formulée 2 en 1 (primaire + finition), cette peinture blanche mate adhère sur tous les supports intérieurs, murs et plafonds, et garantit un haut pouvoir opacifiant et garnissant. Destructrice de formaldéhydes, elle affiche un taux de COV inférieur à 1 g/l, est classée A+ et Ecolabel. Lessivable classe 1 selon NF EN 13 300. Sa mise à la teinte avec le Turner Color System maintient ses qualités environnementales. Rendement de 8 m²/l.
Naé, de Unikalo
La gamme biosourcée professionnelle
Issue de la chimie du végétal, formulée à base de résine alkyde végétale et de composants biosourcés en phase aqueuse, la peinture intérieure Naé associe déco, performance technique et qualité environnementale. Vu son pouvoir garnissant élevé et sa forte opacité, deux couches d’application sont suffisantes. Résistante et lavable sans dégradation, cette peinture est durable dans le temps. Proposée en impression et en finitions mate et veloutée, elle est disponible en plus de 90 000 teintes, dont 193 du nuancier Mise en Couleur. Classée A+, elle affiche un taux de COV < 1 g/l. Rendement 8 à 11 m²/l/couche. Redoublable en six heures (mat) ou douze heures (velours), ponçable en deux heures.
Écotherm, de Onip
Le film régulateur thermique
Des microbilles de verre creuses donnent au film de cette peinture une épaisseur suffisante pour lui conférer un pouvoir isolant. En plus de réguler le confort thermique de la pièce, elle évite les sensations de murs froids, les moisissures liées à l’humidité et les ponts thermiques. De plus, bénéficiant de la technologie Clean’Odeur du fabricant, elle capte et détruit les odeurs désagréables. Aspect mat velouté, rendement de 8 m²/l, recouvrable en douze heures.
COV, teneur ou émissions ?
Il ne faut pas confondre la teneur en COV du produit (en g/l) et ses émissions dans l’air après 28 jours, représentées par l’étiquetage (A+ à C). La teneur maximale autorisée pour une peinture intérieure murs/plafonds est de 30 g/l (mate) ou 100 g/l (brillante). À noter, la finition mate émet souvent moins de COV que la satinée ou velours.
Labels
Leurs exigences varient. NF Environnement est moins strict sur la teneur en COV (< 30 g/l) que l’Écolabel européen (< 10 g/l). Aucun des deux ne prend en compte les émissions, contrairement aux labels Natureplus, Tüv Süd, Excell, Pure ou Ecocert, qui valident de très faibles émissions.
Informer
D’après une étude IGC-Harris Interactive, 43 % des Français n’ont jamais entendu parler des composés organiques volatils (COV) et 40 % en connaissent le nom mais pas sa signification. Autant dire que l’artisan a aussi un rôle à jouer vis-à-vis des clients : informer, conseiller et alerter sur les conséquences que certains produits peuvent avoir sur la qualité de l’air intérieur.
Biosourcées
Certains fabricants tentent d’éliminer les composants pétro-sourcés de leurs formules et orientent leur R & D vers la chimie du végétal, à l’instar d’Unikalo. Depuis cinq ans, ce fabricant propose Naé, une gamme de peintures intérieures à base de résine végétale à 95 % biosourcée.
Actives
Certains industriels développent des peintures fonctionnelles dites actives : dépolluantes, destructrices d’odeurs ou antibactériennes. Onip pousse encore plus loin l’amélioration du confort avec Ecotherm, une peinture qui régule le confort thermique intérieur.
Le chiffre
3 à 5 % : part des peintures biosourcées sur le marché des peintures (Source : ACDV-Ademe).
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.