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Comme Barcelone, Rio de Janeiro ou Brest, Toulouse aura son téléphérique urbain d’ici à la fin 2020. Grâce à un tracé de 3 km, trois stations, cinq pylônes et un franchissement de colline, l’équipement — le plus long de France — reliera au sud de la ville, l’Oncopole (sur l’ancien site AZF) au CHU de Rangueil et à l’Université Paul-Sabatier. La première pierre a été symboliquement posée vendredi 5 juillet... par un coup de buzzer ! Ceci donne le coup d’envoi, ce mois de juillet, aux travaux préparatoires de terrassement de la station Rangueil, la plus complexe techniquement, car située à flanc de colline.
35 cabines et 8 000 personnes par jour
Réalisé sous la maîtrise d’ouvrage publique de Tisséo Ingénierie, l’équipement prévoit de transporter 8 000 personnes par jour, dans 35 cabines avec une fréquence de 1 mn 30 aux heures de pointe. « Mais c’est un système adaptatif dont nous pourrons doubler voire tripler la capacité en ajoutant des cabines », a indiqué Francis Grass le président de Tisséo Ingénierie, à l’occasion du lancement. Le maître d’ouvrage a choisi une technologie 3S (à trois câbles). « C’est un peu plus cher mais beaucoup plus efficace que d’autres technologies et moins impactant pour l’environnement », assure-t-il. 3S garantit en effet une résistance au vent jusqu’à 108 km/heure et ne nécessite que cinq pylônes au lieu de 20. Le budget total s’élève à 82 millions d’euros HT dont 50 millions d’euros pour les travaux et le système.
